Le suivi après une chirurgie bariatrique

Votre prise en charge de l’obésité

L’OBÉSITÉ ÉTANT UNE MALADIE CHRONIQUE,

UN SUIVI À VIE EST RECOMMANDÉ

  • Après une chirurgie de l’obésité, un suivi régulier à vie permet de garantir de meilleurs résultats sur le long terme et de prévenir les complications.
  • Le suivi se doit d’être rapproché les deux premières années.
  • Au-delà, un suivi annuel avec un bilan biologique complet est à maintenir en alternance avec votre chirurgien de l’obésité, le médecin nutritionniste ou endocrinologue et l’infirmière coordinatrice.
  • Le suivi diététique et psychologique est recommandé une fois par an.
Télécharger le livret du suivi

L’échéancier des rendez-vous après la chirurgie

Dans le cadre d’une intervention de chirurgie bariatrique, vous vous engagé à un suivi régulier à vie afin de garantir une meilleure efficacité mais aussi de prévenir les complications. Votre médecin traitant veillera avec vous au respect de ce suivi au long cours.

Jour de la Chirurgie

Appel de l’infirmière coordinatrice

10 à 12 jours

Diététicienne

10 à 15 jours

HTP (Hospitalisation Temps Partiel)

3 semaines à 1 mois

Chirurgien

1 mois

Psychiatre

3 mois

Endocrinologue (si vous êtes diabétique)

3 mois

Endocrinologue ou infirmière coordinatrice (si vous n’avez pas d’Endocrinologue)

6 mois

Psychiatre

6 mois

Chirurgien

1 an

Psychiatre

1 an

Endocrinologue ou infirmière coordinatrice (si vous n’avez pas d’Endocrinologue)

1 an et demi

HTP (Hospitalisation Temps Partiel)

1 an et demi

Infirmière coordinatrice en alternance avec le chirurgien et le médecin nutritionniste

2 ans

Ainsi de suite à vie

02 41 48 54 99

Chirurgie bariatrique et grossesse

Pour rappel, il est conseillé d’éviter toute grossesse dans l’année qui suit l’intervention chirurgicale afin d’avoir le temps de stabiliser la perte de poids et de compenser les carences.

 

DÈS LE PROJET DE GROSSESSE

Il est important de débuter une supplémentation en acide folique, même si
vos vitamines en contiennent (en ne dépassant pas la dose d’un mg par jour). Il est préférable de ne pas débuter de grossesse sans un contrôle biologique datant de moins de 6 mois

 

DÈS LE DÉBUT DE GROSSESSE

Prévenez-nous ! Vous devez mettre en place une surveillance accrue quel que soit le type de chirurgie afin que celle-ci se déroule dans les meilleures
conditions :

  • Suivi avec votre endocrinologue afin d’établir la surveillance métabolique
    avec des bilans biologiques réguliers
  • Suivi diététique régulier pour s’assurer des apports protéiques suffisants
  • Suivi gynécologique (et non pas seulement sage-femme) avec des
    échographies selon les recommandations.

 

À SAVOIR

  • Poursuivez vos vitamines à l’identique en attendant les premiers résultats
    biologiques.
  • Au risque d’être mal tolérée et ininterprétable , l’HGPO n’est pas recommandée après By-pass et Dérivation Bilio-pancréatique (recherche de troubles de la glycémie)
  • Les recommandations de prise de poids sont les mêmes que pour une
    personne non opérée.
  • Durant la grossesse, en cas de douleurs abdominales après By-pass, il est
    urgent de consulter votre chirurgien.
  • L’allaitement maternel est recommandé comme pour toutes les femmes.
    En cas d’allaitement, les vitamines doivent être poursuivies.

En post-opératoire : Que faire en cas de problème ?

  • Des douleurs abdominales sont normales mais doivent aller en diminuant. Prenez les antalgiques prescrits régulièrement. En cas de nouvelle douleur intense et aigüe, de fièvre supérieure à 38°C, de tachycardie (c’est-à-dire un rythme cardiaque supérieur à 110 battements par minute), vous devez contacter le chirurgien ou le médecin traitant, ou bien vous rendre aux urgences de la Clinique de l’Anjou.
    En cas de douleur, il faudra de toute façon éviter la prise d’anti-inflammatoires, agressifs pour l’estomac.
  • Si vous souffrez d’une douleur thoracique ou dorsale, à l’épaule, entre les omoplates, qui s’accompagne ou non de difficultés respiratoires importantes, consultez en urgence. De même, si vous constatez une douleur ou un gonflement d’un ou des deux mollets, consultez rapidement.
  • Des vomissements peuvent être occasionnels, c’est-à-dire moins d’une fois par semaine. Mangez encore plus lentement en mastiquant bien les aliments. Et n’allez pas trop vite dans l’élargissement des textures. Si ces vomissements persistent ou sont mousseux, que vous ne pouvez plus rien ingérer ou garder, il faut consulter en urgence.
  • Des régurgitations ou reflux peuvent survenir ; la dernière collation devra être prise une heure avant le coucher, essayez de dormir le buste surélevé. Certains médicaments peuvent corriger le problème.
  • Des diarrhées sont fréquentes durant les premières semaines post-chirurgie. Limitez quelques temps les aliments riches en fibres, les fruits et légumes crus ainsi que le lait en boisson. Pensez à bien vous hydrater en cas de diarrhée. Ces règles hygiéno-diététiques doivent être appliquées avant l’utilisation de médicaments.
    A l’inverse en cas de constipation, veillez à une bonne hydratation et à choisir des aliments facilitant un bon transit (légumes verts plutôt que carottes, compotes de pommes/pruneaux, Hépar…)
  • Des gaz nauséabonds et des ballonnements peuvent survenir quelques semaines ou bien même quelques mois après la chirurgie
  • Quelques astuces existent pour y parer : évitez les aliments riches en fibres (tous les choux, navets, salsifis, ail, oignon, feuilles d’artichaut, légumes secs, fromages fermentés, maïs, petits pois) et les boissons gazeuses. Vous pourrez manger du fenouil ou son bouillon, une infusion d’anis étoilé durant la période de flatulence. Si cela persiste, des traitements peuvent être essayés.
    Soyez à l’écoute de votre corps afin de déterminer les aliments qui vous causent le plus d’inconfort.
  • Un dumping syndrome, c’est-à-dire une sensation de malaise, avec des nausées, des sueurs et des palpitations, peut se produire si vous mangez ou buvez en trop grande quantité et trop rapidement, également si vous mangez trop sucré. Encore une fois, mangez lentement et fractionnez les prises alimentaires.
  • Si vous avez des difficultés à vous alimenter, n’hésitez pas à revenir en arrière, c’est-à-dire à mixer de nouveau votre alimentation pendant 48H et manger plus doucement encore. Evitez les aliments trop épicés, trop difficiles à digérer ou de consistance trop ferme. Vous pouvez prendre quelques gorgées de bouillon tiède en début de repas afin de diminuer les spasmes digestifs. Si vous ne tolérez pas les liquides, consultez un médecin.
    Les quantités préconisées pour la reprise de l’alimentation ne sont pas à atteindre à tout prix. Allez à votre rythme, les quantités doivent aller en augmentant progressivement. N’hésitez pas à noter vos prises alimentaires afin de repérer plus facilement les aliments responsables des troubles.
    Dans tous ces cas, parlez-en à votre diététicienne.
  • Surveillez régulièrement votre température. Au-delà de 38°C, avec ou sans frissons, vous devez consulter un médecin.
  • Le stress a tendance à accentuer la douleur et diminuer les effets des antalgiques. Détendez-vous, isolez-vous pour lire ou écoutez de la musique… bref, changez-vous les idées. De plus, la récupération se fera lentement, mais sûrement.
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